La femme adultère

                                                                         La femme surprise en flagrant délit d’adultère
                                                                                                                                   Jean 8, 1-11 

      Le texte est connu à travers l’expression : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
Jésus est en train de parler. Soudain, on lui amène cette personne coupable. Le Culte ne se passe pas toujours comme prévu !
« Et toi, que dis-tu ? » Ces hommes agressent une femme. Mais, pour eux, cela n’a pas d’importance ! Ils veulent juste tenter Dieu : le tenter d’être bon. Jésus sera-t-il pris en flagrant délit de pardon ?
« Mais où va-t-on si on commence à pardonner ?! »
« Oui, mais disent-ils, c’est pour la gloire de Dieu ! »
Souviens-toi de la parabole de l’arbre et de son fruit : Donc, si elle a péché, c’est qu’il y a en elle la possibilité.
Oui, et chez toi ? Or, la leçon de l’arbre et du fruit n’est pas de regarder l’autre, mais soi-même : D’où vient chez moi cette colère ? Quelles sont ces racines de colère ?
Or, Jésus ne répond rien. Mais, comme on le presse, il se redresse et dit : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. » Puis, s’étant incliné, il trace de nouveau des traits sur le sable.
     Dans la Bible, c’est la seule fois où Jésus écrit ! Les pharisiens, en bons juristes, savent que les écrits restent. La loi est gravée dans la pierre. Mais, quand il s’agit de compter les fautes, Jésus écrit sur le sable.
     Le bloc des parfaits se disperse donc peu à peu. Etonnant ! Et, lorsqu’ils s’en vont, au lieu de fuir (Qu’auriez-vous fait ?), elle demeure avec Jésus.
« Ils ne restent plus que deux, Misera et Misericordia, la Misère et la Miséricorde. », écrit Saint-Augustin. Jésus s’abaisse, puis se redresse. N’est-ce pas Pâques déjà ? Il n’y a que lui qui s’intéresse à elle.
     La loi dit : « Tu aimeras ton prochain. », « Tu ne commettras pas d’adultère. » Que faire ? Ce qui est moral pour Jésus ce n’est pas avant tout la condamnation, mais la réhabilitation !
Comment sortir de l’esclavage ? « Seigneur, aide-moi à être moi-même ! Avec toi, comme je suis vraiment ! »
« Va et ne pèche plus. » Si l’Evangile s’arrêtait là, il y aurait un problème ! Pourquoi ne dit-il pas : « Suis-moi. » ? C’est parce que cette courte phrase finit le passage, elle termine l’incident.
« Va ! » Ne te laisse pas emprisonner. « Abram, va ! » Comment ? Et, Jésus dit : « Lazare, viens dehors ! » Il faut écouter cette voix : « Lazare ! Marie (au tombeau) ! »
« Va ! » : Pour aller, il faut écouter l’appel de Dieu, dialoguer avec lui.
Tu le sais, une lumière trop forte brûle les yeux. C’est pourquoi, la lumière ici est celle (du matin) de Pâques : Lumière progressive qui m’apprend la lumière !
Ainsi donc, ne te décourage pas ! Ne sois pas non plus superstitieux !
     Commence, poursuis, avec lui le chemin !
     Surtout ne crains pas ! Dieu est plus sensé que nous ! 

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